Lettre d'Octobre 2024

Lettre d'Information n° 14 - GLCS - Octobre 2024 ⭐⭐⭐

Lettre d'information Octobre 2024 - 
N°14 de l'ère nouvelle

Octobre : Vive le 8è mois de l'année maçonnique, c'est le symbole de l'infini 

21 ans, l'âge de la majorité 

Samedi dernier s'est tenu le convent de la G:.L:.C:.S:. au cours duquel les participants ont pu apprécier le dynamisme de notre obédience, renforcé par l'implication de chacun pour célébrer ce 21e anniversaire marquant l'âge de sa majorité.

À cette occasion, il m'a été fait l'honneur de renouveler mon mandat pour une nouvelle année.
Cette journée s'est achevée par le traditionnel dîner de gala, au Paris Country Club qui a réuni 200 convives, parmi lesquels nous avons eu le plaisir de compter la présence des obédiences amies, que je tiens à remercier chaleureusement ici.

Le discours prononcé à cette occasion s'est articulé autour de trois piliers fondamentaux : la bienveillance, la liberté de conscience et le non-jugement. Il a été rappelé que la Franc-Maçonnerie traditionnelle et symbolique nous offre un cadre propice à l'épanouissement personnel et collectif, nous permettant de trouver la paix intérieure nécessaire pour progresser et affronter les défis qui se présentent à nous. Il a également été souligné que la pluralité des obédiences constitue une richesse, apportant stabilité et continuité.

Enfin, nous avons célébré la création d'une nouvelle loge en Polynésie française, et adressé une pensée toute particulière à nos Sœurs et Frères de Nouvelle-Calédonie, qui traversent actuellement des moments difficiles.

Pour ma part, j'ai été profondément touché par votre présence à tous, et voir l'expression de bonheur sur vos visages a été la source d’une émotion profonde.

Pierre Lacagne
Très Respectable Grand Maître

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La pensée fraternelle du mois
La Pensée pour la rentrée : « L'amour est éternel. L'amour est universel, et fraternel. L'amour, est la douceur du cœur. L'amour, est l'essence même de l'existence. L'amour, est une constance, une résonance, qui se vit, et se ressent intensément. L'amour, est l'ultime force de l'humanité. »
(Joëlle Laurencin)
Passions
« Tout ce qui affranchit notre esprit sans nous donner les moyens de maîtriser nos passions est pernicieux. » Johann Wolfgang Goethe
Dans nos rituels maçonniques, à la question « que venons-nous faire en Loge ?», l’Initié répond : « Vaincre nos passions (…/…) et faire de nouveaux progrès en Franc-Maçonnerie. »
La passion, du latin patio, lui-même issu du grec pathos, « souffrance, action de supporter » représente les états affectifs et intellectuels assez puissants pour dominer la vie de l'esprit, une affectivité violente, qui nuit au jugement, nous indique le petit Robert, et, plus largement, tous les phénomènes dans lesquels la volonté est aliénée, passive, notamment par rapport aux impulsions du corps. Si, pour les chrétiens, le mot passion désigne la souffrance terrestre du Christ, Zénon, fondateur du stoïcisme, affirmait quant à lui que « la passion est un ébranlement de l'âme opposé à la droite raison et contre nature ». On est assez proche ici des connotations contemporaines de la passion qui tendent à la cantonner dans un sentiment d'attirance irraisonné, voire obsessionnel, envers une personne, un objet, un loisir, un concept ou une idéologie ; cette vive inclination vers un objet auquel on s'attache de toutes ses forces, toujours selon le petit Robert.
La passion désordonnée, nous disent de nombreux philosophes, s’oppose à l’action, à la vertu et à la liberté en général. Rien ne peut s'accomplir dans l'approche initiatique qui est la nôtre, si l’Initié se montre incapable de rompre avec son ancienne existence, s'il n'a pas pleinement le désir de changer quoi que ce soit en lui et dans sa vie, en l’emportant dans le combat intérieur qu’il livre aux passions qui le dominent. Et si on peut convenir qu’un effort de compréhension constitue déjà un premier pas vers la liberté, tout doit être fait par le franc-maçon pour vaincre ses passions, en ce qu’elles agissent en tant que force négative. Pour permettre au franc-maçon de maîtriser toute ardeur et tout débordement excessifs, tout emportement irréfléchi, et d’accéder à la liberté, et d’abord celle de se remettre en cause et de douter en laissant derrière lui ce qui n’est pas soi, la Voie maçonnique, et particulièrement le Rite Ecossais Ancien et Accepté, allie Raison et Spiritualité. La Voie Initiatique nous incline en effet non seulement à penser mais aussi à devenir acteur de notre propre vie, en surmontant les impulsions du corps pour ne plus les subir (surmonter nos plus mauvaises pulsions diraient sans doute les tenants de la psychanalyse), et, se détachant de tout dogme, de toute idée préconçue, de toute servitude intellectuelle, nous invite à nous élever au-delà des contingences et à questionner le monde avec un regard neuf.
Le travail de dégrossissage engagé dès l’apprentissage doit permettre à l’Homme de rectifier, de gommer ses défauts et de combattre ce qu’il a de plus vil en lui car il ne peut être vraiment prudent, ni vraiment juste, ni vraiment fort, s’il ne possède pas aussi la vertu de Tempérance, c’est-à-dire la capacité de dominer ses passions. C’est une lutte que les Frères et les Sœurs doivent aborder sans fébrilité mais avec sagesse et persévérance. Où le Franc-Maçon trouve-t-il la force de vaincre ses passions ? Le Rituel, les mythes et les symboles sur lesquels repose la transmission maçonnique sont là pour nous encourager dans cette voie. C’est aussi pour cette raison que, dans notre recherche constante de l’Unité primordiale et de l’Amour fraternel, nous nous interdisons, à la G.L.C.S., toutes discussions politique, religieuse ou sociétale en Loge car elles sont trop souvent à l’origine même du déchaînement des passions qui antagonisent et qui constituent le ferment de la violence et de la haine. La construction utopique de la Fraternité Universelle repose d’abord sur l’expérience concrète de la Fraternité que chacune et chacun vit en Tenue, au sein de sa Loge. Seul le respect de la vertu de Tempérance de celui qui est maître de soi, qui ne permet pas à ses passions de l'emporter sur la raison, sur la volonté mais aussi sur le cœur, autorise l’expression réelle de l’Amour Fraternel.
TRF Thierry B :.
 

Succès du Diner de Gala GLCS et Suprême Conseil des Cultures et de la Spiritualité
au

Paris Country Club

92 Rueil Malmaison

 

Un tour d'horizon des information d'Octobre :

Avec notre partenaire 450.fm voici quelques articles utiles sur les faits ou évènements du mois.
Le delta lumineux (Par Marie Delclos)
Le Maçon entrant dans le temple contemple face à lui le lieu où se lève le Soleil, où la lumière apparaît, le lieu où se lèvent la Lune et les étoiles ainsi que les autres planètes. Mais en Maçonnerie tout est symbole : Ce qu’il voit sont essentiellement trois symboles placés sur le mur, derrière et au-dessus du « Vénérable Maître » (Suite de l'article)
Le mystère des échecs et de ses symboles cachés (Par Erwan Le Bihan)
Découvrez comment les échecs, plus qu’un simple jeu de société ou un sport, cachent de profonds symboles maçonniques liés à des rites anciens et à des mystères cachés. L’union de deux mondes passionnants, dans ce cas, les échecs et la franc-maçonnerie, n’est pas quelque chose d’inhabituel, mais, si nous creusons un peu plus, nous pouvons découvrir les secrets que cache la franc-maçonnerie dans les pièces d’échecs innocentes. (suite  de l'article)
Les Limites : Une nécessité incontournable de la vie humaine (Par Alice Dubois)
“Ne cherchez pas à devenir riche, mettez une limite à votre ambition” (Proverbes 23:4)
Ce verset biblique incarne une vérité universelle : l’importance de fixer des limites dans nos vies. Que ce soit par ambition personnelle, ou dans notre quotidien régi par des lois et des règles, les limites sont omniprésentes et indispensables pour le bon fonctionnement de la société. (Suite de l'article)
La maison de Leonard de Vinci : Château du Clos Lucé
Le château du Clos Lucé, autrefois appelé le manoir du Cloux, est une demeure située en France, au cœur du Val de Loire, dans le centre-ville d’Amboise. Construit à l’origine en 1471 comme un ancien fief dépendant du château d’Amboise, il passe entre plusieurs propriétaires avant d’être acquis par Charles VIII, qui en fait une résidence d’été pour les rois de France. Cette fonction perdurera jusqu’en 1516, lorsque François Ier met le château à la disposition de Léonard de Vinci, qui y vivra pendant trois ans, jusqu’à sa mort le 2 mai 1519. (Suite de l'article)